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La route de la mort ( ps: je suis vivant)


Pour Boris et moi, se sera donc bus de nuit, la route étant plutôt longue. Comme toujours, on part au terminal de bus à l'arrache, c'est à dire sans réservation, ça nous permettra de trouver des billets moins chers. Le patron de l'hostel où nous dormions nous à conseillé 3 compagnies de bus sûres. Oui, parce qu’en Bolivie, on nous parle souvent d'accidents ou de chauffeurs qui boivent ; alors nous, on ne veut pas payer cher, certes, mais nous ne souhaitons pas mourir non plus. Problème, les trois compagnies n'ont pas de bus pour nous, il y a une grève des chauffeurs (enfin, c'est ce que nous avons compris...). Du coup, nous trouvons une autre compagnie encore moins cher, mais en semi-cama, c'est à dire avec un siège dont le dossier se baissera à moins de 120 degrés donc, avec difficultés pour dormir... Et puis, il n'y a qu'un seul chauffeur, ce qui signifie, en gros, que nous allons mourir. Mais bon, c'est fun et nous voulons rejoindre La Paz alors nous acceptons. Pas de suspense, si je vous écris aujourd'hui, c'est bien que nous sommes en vie et que notre voyage c'est bien passé ; (2 touristes) au milieu des boliviens dans ce bus 12 étoiles. 20 avril, nous sommes à La Paz. Dans deux jours, nous pourrons retrouver mes 3 amies qui fêterons les vacances israéliennes avec des tonnes d'autres israéliens voyageurs. Ils se retrouvent tous dans les grandes villes d'Amérique pour fêter ça. Autant vous dire qu'on sera deux français entourés de milliers d’israéliens partout où nous irons dans cette ville. Bref, en attendant leur arrivée, nous nous reposons pas mal et puis nous commençons la visite de la ville. Pour ma part, se sera téléphérique. Cette ville à la particularité de posséder 3 téléphériques qui passent au dessus des maisons. Plus les maisons sont hautes, plus les habitants de celles-ci sont pauvres. Plus bas, il y a les gens plus aisés car la température est plus élevée, l'oxygène bien plus présente aussi. Il faut savoir que La Paz est la capitale la plus haute du monde. Pour grimper à mon hostel par la petite route d'à côté, je crache mes poumons et m'arrête 5 minutes une fois arrivé ! Reprenons. Pour mon premier passage en téléphérique, je choisirai celui qui traverse toute la ville. C'est pratiquement offert vu le prix. Au début, les habitants de La Paz ne le voulaient pas car la ville à dépensé de grosses sommes pour le créer. Aujourd'hui, il est vraiment bien accepté car les gens l'utilisent même comme un transport en commun pour éviter les bouchons ! Nous pouvons voir les toits des maisons, les gens qui vivent, qui travaillent, les gosses qui jouent au foot. C'est chouette.

Nous nous rendons compte que les 9/10 ème des maisons sont couleur argile, couleur brique car elles ne sont pas peintes. Un peu comme au Cap vert, à Malte où dans plein d'autres lieux, si tu peints ta maison, tu paies des taxes, si non, non, alors le choix est vite fait ! Surtout que la population de Bolivie est pauvre, c'est le pays le moins cher d'Amérique, le plus conservé traditionnellement et culturellement, le plus authentique quoi. Ils vivent de pas grand chose. Des vendeurs de rue par millier (des bébé Lama séchés sont parfois accrochés au petits stands...aaaaaaaaaaaaaa). Du bruit H24 dans les rues, c'est vivant, c'est génial.... Et puis, ils ne t'accostent pas pour que tu achètes, il sont tranquilles sur leur stands, ils cris un peu mais ne t'empêche pas de respirer, de marcher et de vivre. Là, j'ai vraiment l'impression de voyager.... La Paz, le premier jour, personne n'aime... Et puis plus tu y restes, plus tu t'accroche à cette ville construite au milieu des montagnes et de la vallée. J'oubliais, une énorme montagne surplombe la ville. Lorsque le couché du soleil est sympa, voilà ce que ça donne...

Les filles arrivent. Quelle joie de les revoir, de retrouver leur pêche légendaire. Oui, elles sont folles et c'est ce que j'aime. Folles et ouvertes au monde ; elles refusent de rester uniquement entre israéliens, elles veulent se mélanger et ça, c'est pas donner au 100% d’israéliens qui voyagent... ! Au final, elles ne sont pas 3 mais 4, elles ont rencontré Dana sur le chemin et celle-ci continue un peu bout de route avec elles. Avec Boris, nous sommes invités par les filles pour participer à leurs repas pour les vacances israéliennes. Nous sommes ravis parce que nous voulons découvrir les différentes cultures alors c'est chouette. Les filles nous expliquent que le repas c'est cool, mais qu'avant celui-ci, nous allons galérer car il y aura de long discours et prières, alors, nous ne comprendrons rien. Pour blaguer, je lui dis qu'on ira sur Tinder ou Facebook discrètement pour passer le temps. Du coup, Shira pense que nous ne voulons pas venir.... On se prépare, on est chaud et en fait, elles ne viendrons jamais nous chercher, haha... Du coup, on sortira avec les israéliens en boite de nuit mais nous ne ferons rien d'enrichissant culturellement parlant ! Pas grave, nous ferons ça l'an prochain ! Le lendemain, nous recevons un message d'Anthony et Marcy (qui étaient à Sucre). Ils nous disent qu'ils arrivent à La Paz et qu'ils souhaitent nous revoir ! Génial. Avec Boris et les filles, nous irons à la Vallée de la Lune, c'est à l'autre bout de la ville, près du côté un peu plus riche. Ils ont un peu pompé le nom à la vallée de la lune d'Atacama, mais bon, nous sommes sympas, on accepte. C'est plutôt beau mais c'est très rapide.

Oui, nous sommes des artistes, nos ombres forment le mot LOVE (les israéliennes et leurs idées saugrenus)

Le retour en bus local bien sympathique.

Les dimanches et jeudis, ici, ce sont les combats de Cholitas. Qu'est ce que les Cholitas pour commencer ? Ce sont les dames en habits traditionnel, on les appelle ainsi ! Les combats ??? Ce ne sont pas de vrais combats mais du Catch ! Oui, c'est fun d’imaginer ça ! Et bien nous irons voir ça de nos propres yeux ! Avec Hila et Shany, nous prendrons le téléphérique rouge pour nous y rendre. C'est tout en haut de la ville, à l'Alto. C'est le quartier le plus pauvre de la ville donc il faut tout de même surveiller ses affaires. Lorsque nous arrivons, du monde comme nul part ailleurs ! C'est le marché ! Ils vendent vraiment de tout et n'importe quoi.... (surtout n'importe quoi). Mais c'est vraiment grandiose... des couleurs de partout, c'est vivant, c'est la Bolivie quoi ! Je suis fan ! Boris, Anthony, Marcy et Quentin (un français rencontré à l'hostel) doivent nous rejoindre, nous ne les retrouverons jamais... Ils se sont trompés d'adresse et ont été voir un autre combat de Cholitas !!!!

C'est l'heure des combats, nous sommes touristes donc nous avons payés plus cher que les locaux et nous auront des popcorns, une boisson, et une meilleurs place... (arnaque). Les premiers combats seront des mecs. C'est bidon, ce n'est pas drôle et même moi je pourrai le faire... Du coup ça fait quand même rire tellement c'est "pourri" ! Par la suite, les Cholitas apparaîtrons. C'est aussi vraiment très nul, ce n'est pas le catch de la télé qui peu impressionner.... Là, c'est encore plus du spectacle, on voit bien qu'aucun coup n'est réel, etc...Mais bon, c'est fun. Nous avons le courage de rester les deux heures, jusqu'au bout ! Le groupe d'Antho qui s'est trompé de lieu est seulement resté 30 minutes, c'est pour vous dire, à quel point c'était passionnant ! haha. J'ai failli m'endormir 10 fois mais j'ai quand même pas mal rigolé. Le public bolivien, lui, est à fond ! Comme s'il pensait que c'était réel. Nous étions très impressionnés par certaines réactions du public ! Cela mettait du piment au moins !

Les filles me proposent de faire la route de la mort en vélo avec elles. Je refuse. Je ne veux pas mourir. Mais puisque je suis avec Boris, l'homme le moins dur en affaire du monde, j'accepte avec lui ! Du coup, nous partirons tous ensembles (à part Marcy qui partira avec une autre agence, et Dana, la nouvelle israélienne, assez vagabonde). Il y aura Quentin (le mec de l'hostel), Antho (rencontré à Uyuni), Boris (le Bachelor), Shira, Shany, Hila (les israéliennes) et moi même. Nous seront mélangés à deux portugais qui vivent en Australie. Adorables. Et un groupe de 6 israéliens atroces qui fait du bruit et qui se la raconte. Ils sortent l'enceinte, on ne s'entend plus. Je m'en moque, mais soyez un peu plus discret et respectueux merde ! Je ne dis pas à mes parents que je fais cette route, sinon, maman ne va pas être contente ! Elle me dira plus tard qu'il y a plus de 200 morts par an sur cette route (d'après Wikipédia ou Google), mais qu'aujourd'hui, beaucoup moins car il y a eu des travaux et c'est moins dangereux. Le guide, lui, nous dira qu'il y a un ou deux mort par an, généralement, des touristes, en vélo. Cependant, avec lui, zéro pour le moment ! Je lui demande "combien de mort cette année ?", il me répond "un peu plus, 3"... Nous sommes juste en Avril.... Haha, va chercher l'erreur.... Rassurant. Une mise en jambe, avant la route de la mort appelée, en anglais, la Death Road, nous auront une petite heure de descente sur une route goudronnée. Le pied... Quel bonheur de ne jamais pédaler et de rouler à 80/100km en vélo... Antho, Quentin et moi même seront les cadors de cette discipline, suivis de près par Shira et Boris. Shany en fin de peloton et Hila, seule, en gruppeto à dix minutes de nous, une tapette!

Nous arriverons ensuite à l'entrée de la Death Road. Au final, la route est bien plus large que je l’imaginais. Le problème, c'est si tu fais une erreur... Sur le côté, c'est pas un petit fossé, c'est vertical et ça descend très très bas. En gros, si tu te rates dans un virage et que tu vas tout droit, tu meurs. Voilà la dangerosité de cette route. Plus de peur que de mal, Boris et Hila vont justement tomber, mais sur la route, heureusement et pas dans le trou.... On en rigole mais ça aurait bien pu être pire ! Il se sont pas mal ravagés tout de même, mais je préfère ça que la chute dans le ravin ! Eux aussi ! (enfin, ça aurait pu être un bon débarras sans eux, mais bon...)

Des enfants boliviens adorables et très agiles rencontré sur le chemin.

La température est plus que bonne, c’est un autre climat que La Paz, et les paysages sont à couper le souffle... Au début, nous ne faisons pas le malins, surtout moi, je vais vraiment doucement... Et puis plus le temps passe, plus on croise les tombes des touristes morts ici, plus on prend confiance et on se dit que c'est pas pour nous, et bim, on accélère et on prend son pied ! T'inquiètes maman, je suis en vie ! haha !


Une petite vidéo Gopro proposé par le fameux Spielberg très présent dans ce blog

Nous finirons la journée avec un repas tout en bas de la montagne et un passage à la piscine de ce lieu !! Parfait comme rafraîchissement final. Un perroquet habite ici et est ravis de faire un selfi avec moi (où le contraire!). Le retour à La Paz durera 3 heures, comme quoi, on à fait une longue route en descente pour arriver jusque là. Une très belle journée ensembles, sous le soleil, c'était bon, très bon ! Je le conseil à tous !

Deux jours plus tard, nous nous quitterons de nouveau avec Boris et Anthony car ils veulent faire un treck de trois jours. Moi, je préfère rester avec les israéliennes car je suis venue ici pour les retrouver alors je ne souhaite pas les quitter si rapidement. Nous ferons, de notre côté, une rando à la journée direction le glacier. Lequel ? je ne sais pas, j'ai totalement oublié le nom. Je serai le seul français de la journée accompagné des 4 filles (Dana se joindra à nous) et d'autre israéliens dont l'un se nomme Nissan, oui, comme la voiture ! La rando est facile mais l'oxygène manque, c'est haut ! Au début, des tonnes de Lama...

A l'arrivée, nous pouvons nous glisser sous le glacier, c'est impressionnant. La glace est si belle, transparente...

Un retour avec la rencontre de deux enfants d'ici, coupés du monde qui veulent du chocolat ! Alors, oui, je ne peu pas refuser, vous le savez bien ! Ainsi que la photo bonus de Dana qui dort dans le bus :)

Une vidéo à ne pas rater, elles sont folles, je vous l'ai dit ! C'est drôle, très drôle !

Dans le prochain épisode, que vous suivrez avec attention, bien évidemment, je me dirigerai,avec les filles à Torotoro pour observer les traces des dinosaures, et pas que...


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