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Le Salar d'Uyuni, le plus grand au monde

Nous réservons un tour de trois jours. Une voiture nous emmènera directement en Bolivie, d'Atacama à Uyuni. Avant ça, nous prenons un bus pour passer la frontière de sortie, donc chilienne, puis la frontière d'entrée, donc bolivienne. Suspense, nous ne connaissons pas nos futurs partenaires de voyage. Oui, la voiture comporte 6 places + le conducteur. Pour le moment, nous somme 4, Boris, Juliette, Nacho, leur pote espagnol rencontré à Valparaiso, et moi même. Bref, en passant les frontières, nous avons le temps de discuter avec d'autres voyageurs car c'est long ! très long ! Il faut savoir que pour les français, le passage est gratuit ; pour les israéliens ou même les américains, c'est 180 dollars ! Nous sommes chanceux ! Le temps que tout le monde sorte son porte-monaie, nous discutons, avec un français et une américaine, de la future élections présidentielle aux USA. Monsieur Donald Trump n'est pas vraiment dans nos cœurs, ni dans celui de l'américaine d'ailleurs ! Par la suite, nous sommes dispatchés dans les différentes voitures, et là, SURPRISE ! Nous somme bien servis ! Nous nous retrouverons avec LE français et L'américaine dont je parlais plus haut ! Coup de chance ! Ils se nomment Marcy et Anthony ! Notre voiture sera juste parfaite avec une entente au top ! Que des jeunes, que des personnes sur la même longueur d'onde ! Mais pas avec le même langage ! Et oui, 4 français, 1 espagnol et 1 américaine. Qui est ce qui gagne ? L'américaine.... !!!!! Nous parlerons donc anglais ! Et merde ! Haha. Le problème est que moi et l'anglais, ça fait dix. Je me débrouille, mais avec des gens mauvais comme moi. Nacho, Marcy, Juliette et Anthony parlent plus que bien... Boris, un peu à mon niveau. Et moi, et bien, je l'aime bien Marcy, elle est sympa, elle a un beau sourire, mais en fait, je ne comprend rien à ce qu'elle me dit. Elle parle vite, mange ses mots avec une grosse voix de baryton; une américaine quoi ! Donc deux solutions, je souris en faisant croire que j'ai tout compris, ou je dis que je n'ai rien compris et c'est un peu chiant de faire toujours répéter. Donc je souris ! Parfois, ça passe, souvent non. Je suis cramé ! C'est tout de même drôle, mais surtout pénible de ne pas pouvoir participer à toutes les conversations... ! Surtout pour quelqu'un de calme comme moi qui n'aime pas vraiment discuter (haha). Enfin bref, je ferai avec ! Le paysage est encore et toujours merveilleux. Des lagunes toujours bien présentes. La première est impressionnante car elle change de couleur avec l'avancée du soleil. Elle devient bleu, mais pas le bleu normal, un bleu hypnotisant. Dur à expliquer.

Nous croiserons à plusieurs reprise Lindsey, une anglaise rencontré dans l'agence à Atacama. Elle est dans une autre voiture et elle est super drôle ! Très motivée ! Nous irons nous baigner un petit peu dans des thermes qui se trouvent sur la route. Les nanas refusent la baignade (tapettes), et là, qui est ce qu'on retrouve ? Lindsey qui se jette dans l'eau sans soucis ! Et ouais hein, certaines ont du courage, d'autres non (on dira que Juliette et Marcy avaient leurs règles pour les excuser). Et puis, il faut avouer que Lindsey à tout compris ! Elle se retrouve seule avec 4 Brad Pitt presque à poil au milieu du désert, c'est pas donné à tout le monde hein !

Prochain stop, les geysers. Ceux là sont bien différents de ceux que nous avions vu avec Boris à Atacama. C'est totalement un autre tableau, et pourtant, ce sont aussi des geysers. Ils sont aussi très très beaux, j'aime beaucoup. De la fumée, bien plus, petite sort de ceux là. On dirait du Ciment qui cuit ! Et ça fait des bulles (oui, comme quand tu pètes dans l'eau). Ce que je retiens particulièrement, c'est que ça pue et que tu peux vite t'étouffer si tu respires trop longtemps à côté de l'un d'eux.

Le dernier stop de la journée sera près d'une lagune incroyable. Une lagune rose ! Oui, rose ! Comment ce fait t'il que l'eau soit rose ? Et bien non, l'eau n'est pas rose, mais elle SEMBLE rose, c'est pas pareil ! Ce sont les milliards de micro-organismes (ceux que mangent les flamants roses) qui sont roses. Étant donné qu'ils remplissent la lagunes, on à l'impression que celle-ci est rose, c'est beau, c'est fou !

Et du coup, qu'est ce qu'on trouve tout autour et dans la lagune ? Et oui, vous l'avez deviné, des flamants roses! Et pas qu'un ! Des mamans, des papas, des tontons flamants rose... et des bébés ! Ils ne sont pas roses ! WTF !!!??? Ils sont beiges nous diront ! C'est en grandissant qu'ils deviendrons roses ! La nature est étonnante ! Cette photo, c'est un peu la cours de récré, que des bébés !

Le but de mon après-midi sera de prendre une photo parfaite de flamants ! Ils passent leurs temps têtes baissées à manger. Lorsqu'ils sont en groupe, près des humains, il font pareil MAIS ils lèvent la tête toutes les 2 secondes, la rebaisse 2 secondes et ainsi de suite, surement pour surveiller nos faits et gestes! Moi, Florent, j'ai réussi à en prendre 5, la tête levée, en même temps. Vous m'offrez un Pin's pour me féliciter ou un Oréo s'il vous plait ?

THE PHOTO !

Et bien, sachez que j'ai fait encore mieux que prévu ! Cette photo unique au monde représente 6 flamants roses la tête levée ! Oui, j'ai bien dis 6 ! Je vous laisse vous en rendre compte par vous même !

La soirée et la nuit se passera, dans un gîte, au milieu de tout ça. La bouf est vraiment bonne, à notre grande surprise. Nous jouerons au "6 qui prend", l'un de mes jeux de cartes. J'ai dû l'expliquer en anglais, et Marcy à tout compris ! Un autre Pin's s'il vous plait ? Nous devons choisir la route du lendemain. Et oui, il y a deux routes. La route plus rapide, avec moins de touristes, faite pour que le guide finisse le travail plus vite et dorme un peu plus tôt, et celle avec le passage vers un petit rocher célèbre en forme d'arbre. Bien-sûr, le guide nous propose la première pour toutes les raisons que j'ai cité. Mais moi, je ne me laisse pas duper, je veux voir mon arbre. Tout le monde s'en moque un peu (de quelle route prendre, et aussi, de mon arbre rocher) sauf moi, et Juliette qui se laisse avoir par le guide qui lui à fait de l’œil, ça tombe sous le sens. Juliette, toute petite, se laisse vite séduire... Alala les femmes. Bref, au final, ça se jouera sur un pierre/feuille/ciseau bien-évidemment. Et bien-évidemment aussi, qui est ce qui gagne ? C'est Bibi (moi). Quand une petite joueuse se confronte à un pro, il n'y à pas photo. Du coup, nous irons voir mon rocher ! Youpi (Juliette en fait encore des cauchemars). Nous avons une chance inouï, nous arrivons avant 10 bus de touristes. D'ailleurs, stupides, ils se garent tous derrière l'arbre et les touristes sont joyeux de se prendre en photo avec le rocher et plein de bus tout dégueu derrière. Pour nous, c'est bon, pas un chat. Je suis tout content, les autres un peu moins. La preuve en image. Mais bon, se sont de gros mythos, je sais bien qu'ils ont kiffés l'endroit.

La définition du bonheur... Haha

Beaucoup de route ce deuxième jour, et moins de choses à voir. Quelques petites lagunes tout de même avec les montagnes qui reflètent dans celles-ci.

Nous croiserons aussi plusieurs petits renards dont celui-ci. Sauvage mais pas trop car il à faim ont dirait! C'est fou de pouvoir s'approcher de cet animal pendant aussi longtemps et aussi près !

Petite pause pour un repas bien sympas et petite sieste sur des rochers, presque aussi confortables que de lits !

Cette nuit là, nous dormirons tout près du Salar d'Uyuni, nous pouvons même l'apercevoir du gîte. Ce gîte est atypique. Le sol est fait de sel ! Petite soirée vraiment sympatrique pour notre dernière nuit ensemble (enfin, ça c'est ce qui est prévu!).

Le lendemain, réveil très très tôt pour se rendre sur le Salar et voir le lever du soleil. Nous roulons donc de nuit. Un fois sur le Salar, c'est étonnant, nous ne voyons rien autour par manque d'éclairage. Lorsque la lumière se lève un peu, nous nous rendons vraiment compte de la grandeur de celui-ci. Nous nous dirigeons vers une sorte d'île, mais sur le sel. Des milliers de cactus tous piquant sont ici. Nous montons au plus haut. C'est dur, je manque vraiment d'oxygène, la Bolivie étant un pays en altitude !

Tout en haut, nous nous rendons vraiment compte de l'immensité du truc ! C'était de l'eau avant, elle c'est évaporée il y a des millions d'années et le sel est resté. Le lever du soleil arrive, nous sommes bien, c'est calme, c'est chouette, c'est unique...

Après le petit dej' sur des tables en sel, c'est partit pour les photos. Ici, un rituel bien connu des voyageurs : le Salar étant immense et blanc, on à du mal à se rendre compte des distances, il est donc facile de jouer avec la perspective. Nous avons fait des dizaines et dizaines de photos pendant plus d'une heure, en voici un échantillons !

Ici, en exclusivité, LA VIDÉO !

Pour finir le Salar, nous irons dans un bâtiment de sel où le Dakar est passé il y à peu de temps.

Le dernier stop avant les au revoir sera un cimetière de trains. Oui, ils sont morts les pauvres. Le temps d'une petite heure, Boris et moi, nous nous prendrons pour Tintins et Milou (vas savoir qui lequel est tintin, lequel Milou, moi je sais ! ) à monter sur le train et sauter de vaguons en vaguons (imaginez que le train est en marche et qu'il va bientôt passer sous un tunnel, ça le fait hein !). En tout cas, c'est artistique un cimetière de train. Paix à leurs âmes.

Nous arrivons dans la ville d'Uyuni. Le chauffeur, dont j'ai oublié le nom, doit nous quitter. On lui laisse un sacré pourboire car il était sacrément cool, donc c'est mérité ! Tout le monde nous à dit qu'à Uyuni, il y a vraiment rien à faire, donc notre but est de nous diriger une nuit deux nuit sur Potosi, à quelques heures de route (pas grand chose pour l'Amérique). Nos deux nouveau compères, Antho et Marcy sont du genre pot de glue, du coup il ne veulent plus nous quitter. Fait chier, on va devoir continuer à parler anglais plutôt que d'apprendre l'espagnol. Pas grave, en tant que bons seigneurs, nous acceptons ! Haha. Potosi est une ville connue pour le travail effectué dans les mines. Ici, on meurt jeune, en dessous de 40 ans et ça, à cause de l'air respiré dans celles-ci. Nous irons les visiter vêtus de nos beaux habits rouges qui nous vont à merveille !

Les boliviens sont des oufs pour moi... A plusieurs croisements des couloirs, dans la mine, il y a des statuts. Toutes ces statuts on un grand pénis que l'ont appellera Zizi, car le mot pénis est interdit dans mon blog. Les travailleurs de la mine (et les touristes) apportent chaque jour de l'alcool à 90, des cigarettes, des paillettes et des feuilles de coca. Les feuilles de coca sont très répandu en Bolivie. Les gens les mâches sur le côté de la bouche. De une, ils aiment ça (moi pas du tout), de deux, il y a une utilité bien particulière. Elles permettent de résister à l'altitude, de se sentir mieux, et donc, de mieux respirer. Bref, reprenons ; tous les objets ramenés dans la mine sont ensuite utilisés comme offrande aux statuts qui sont considérées comme des divinités, comme des dieux. C'est une façon de leur donner du respect. De leur offrir quelque chose pour les remercier de prendre soin de nous dans la mine. Le guide allume une clope et puis la dépose au bec des statuts. La dernière statut sera le diable. L'être le plus vénéré ici. Son ZIZI est IMMENSE. Oui, le diable n'est pas Anthony. Le guide verse de l'alcool sur son gros ZIZI, parle au diable, c'est plutôt drôle, très drôle mais bon, il faut rester sérieux. Dur !

Un belle expérience. En tout cas, le travail dans la mine ne doit vraiment pas être facile, mais bon, ça, nous le savons tous. Ils sont mieux payés que quiconque en Bolivie mais perdent la vie plus tôt, tout ça pour nourrir au mieux leurs familles...

En sortant de la mine, il commence à pleuvoir. Un orage arrive et l'eau commence à rentrer dans la mine. Nous avons de la chance, nous sommes sortis. Les rues sont inondées, l'eau coule dans les rues et monte hyper vite, je n'avais jamais vu ça (la ville est faite de montées et descentes!)

Le lendemain, se sera repos et ballade en ville. Avec Boris, nous irons en ville au marché aux fruits. J'adore, c'est pleins de couleurs, c'est vivant et peu cher. Nous ferons les courses pour notre VRAI dernier repas tous ensemble. Boris et moi même, nous avons décidé de cuisiner mes burgers aux galettes végétariennes. Tout cela nous à pris des heures et des heures mais le résultat est là, tout le monde se régale, nous sommes contents du résultat nous aussi !

Petite soirée à discuter, à refaire le monde, un très bon moment... Nous n'avons pas envie de nous quitter. Antho, Marcy, Nacho et Juliette doivent se diriger ver Sucre, la vrai capitale de la Bolivie (il y a la fausse, La Paz, je l'expliquerai dans un prochain article si j'y pense!!!). Boris et moi, nous voulons continuer direction La Paz pour retrouver 3 de mes 7 amis israéliens rencontrés à Ushuaïa. Ce sont des amies avec un E (et un S). Shira, Shany, Hila. Les autres ayant pris des autres routes ou ayant dû rentrer. J'aimerai vraiment les retrouver et les présenter à Boris, mon nouveau partenaire de voyage. Du coup, on loupe pas mal de truc au sud de la Bolivie, mais bon, c'est pour la bonne cause, et nous pouvons revenir après. Nous quittons donc nos 4 copains, tristes mais heureux de s'être rencontrés et nous partons dans l'autre capitale en prenant le bus pour de nombreuses heures. Petite parenthèse, je vous souhaite à tous d'aller un jour dans un terminal de bus en Bolivie, ça cri de partout en annonçant les destinations, j'adore ! Poooootosiiiii, Pooooootosiiiiii, Passs à La Pazzzzzz, Passs à La Pazzzz, CCCCoooochabammmbaaaaaa.... ! C'est très drôle et ça reste en tête !

La suite dans le prochain article qui sera, soit long, soit divisé en plusieurs article car La Paz et nous, c'est une longue histoire d'amour, ou de temps !



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