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La mystérieuse île de Pâques


Je retrouve mon Ben et ma Lily à l'aéroport. Sur les 6, nous ne sommes plus que trois, ça fait plutôt bizarre. Notre dernière semaine ensemble sera sur l'île de Pâques. Une île connue de tous en France. Le mystère de ces statues reste intact (vrai et faux hein, ils en savent tout de même pas mal, mais pas tout, tout simplement ! ). Une fois l'avion atterri le paysage change totalement, normal, car même si c'est bien chilien, c'est à plus de 3600 kilomètres du continent. C'est le second lieu habité le plus isolé au monde. La température est chaude, les palmiers sont là et puis les colliers de fleurs aussi. Tout ceci fait du bien !

L'atmosphère me plaît depuis le début. Moi qui venait uniquement pour voir des statues, je suis agréablement surpris ! Ici, tout est cher sauf une chose : notre camping ! C'est pour cette raison que nous avons justement décidé de dormir en camping cette fois ! En plus, ils nous passe la tante (la sœur de mon père, on l’appellera donc Véro !) et le duvet ! Cool ! Petite ballade dans la ville, tout est fermé, c'est dimanche ! Mais pas grave, c'est vraiment calme, beau et apaisant ! Nous nous rendons vers notre première statue ! La seule en pleine ville. Le soir approche, nous décidons d'aller voir le coucher du soleil près de statues. Un endroit conseillé pour ça. Entre temps, nous passons par le cimetière connu pour être assez beau ! En effet, il ne ressemble à aucun autre !

Le soleil va bientôt tomber donc nous nous rendons à l'endroit conseillé ! Le spectacle est au rendez-vous, les couleurs sont si belles. Et puis, c'est assez bizarre d'être ici devant ses statues, dos à l'océan et très calmes (vous me direz, normal, ce sont des statues ! Oui mais voilà, c'est assez impressionnant, on se sent dans un autre temps, un autre monde !).

Le lendemain, nous décidons de commencer par une petite randonnée. La montée la plus simple du monde pour arriver à un volcan; le volcan Ranau Kau. Qu'il est beau Ranau Kau! Un vrai cratère rond, avec, à l'intérieur, des nénéphare, où plutôt un lac rempli de nénufars (Olalaaaa, c'est la première fois que j'utilise le mot nénuphar depuis la réforme de l'orthographe, que faire ??? ). Enfin bon, je ne savais déjà pas écrire nénufffphar avant. Bref, que c'est beau !

Un peu plus loin, la ville d'Orongo ! Enfin, les vestiges de celle-ci qui n'est pas habité de l'année. Les différentes tribus venaient ici uniquement pour une compétition bien particulière, façon Kho Lanta ; une cérémonie religieuse où un représentant de chaque clan devait se jeter à la mer, nager et nager et re-nager, puis grimper une falaise pour récupérer un œuf et le rapporter ! Un parcours du combattant très dangereux (pas comme rester sur un poteau 2 heures)... La tribu gagnante avait le droit de régner sur l'île l'année entière en choisissant son maire ! Un peu fainéant, je décide de faire le retour en stop alors que Ben et Lily rentrent à pied. Une maman et son fils Sébastian me prennent. Très sympathiques, ils sont mi-chiliens, mi-français ! Le fils est très doué et intelligent, il va m'expliquer pas mal de truc en rapport avec l'île. En plus, il me propose de visiter d'autres endroits avant de me poser, génial, la chance du stop continue pour moi! Je leur demandent de me poser à une statue pour ensuite finir seul à pied ! Je croise des mecs qui commencent une partie de football sur un city-stade, je m’assois et les regarde. Deux minutes à peine passées, l'un d'eux me propose de jouer car ils sont un nombre impair ! Aller ! C'est parti, Zidane ressort les crampons ! J'ai joué deux heures avec eux au final, j'ai pas été mauvais du tout et puis j'ai marqué pas mal de buts, du coup, ils m'imaginaient bon footballeur (ou simplement étaient-ils nuls ?). En tout cas ce fut un très bon moment avec des locaux qui me salueront ensuite à chaque fois qu'ils me croiseront à nouveau à Rapa Nui. Rapa Nui, c'est le nom ancien donnée à l'île, la ville, quant à elle, se nome Hanga Roa(la seule de l'île !).

Le lendemain, nous partons pour une randonnée à la journée en autonomie ! Celle-ci commence plutôt bien avec des petites statues (les seules qui ne tournent pas le dos à l'océan, va savoir pourquoi...) et puis des caves creusées dans le sol par la lave (comme beaucoup d'île, tout est d'origine volcanique ! ). Nous sortirons de la cave très loin en plein milieu du champ et par un petit trou !

Le reste de la randonnée est chouette mais chiant. Je m'explique : les paysages ont beaux être merveilleux, pendant des heures et des heures, nous voyons la même choses, c'est à dire, des tonnes de pierres éparpillées sur le sol, pas un chat et des statues renversées (non restaurées). Il faut savoir que toutes les statues de l'île que nous trouvons debout ont forcément été restaurées. Les trois quarts ne le sont pas. C'est sympa deux minutes mais bon, lorsque la statue est au sol, c'est comme un gros cailloux. Une fois ok, deux fois ok, trente fois, c'est trop, et plus intéressant (en tout cas pour moi), Du coup, cette randonnée m'ennuie énormément, Lily aussi d'ailleurs ! Ben kiff un peu plus !

Trois chien vont nous suivre pendant les longues heures de marche, chacun aura le sien ! Nous sommes trois, ils sont trois , parfait !

Non, ceci n'est pas une statue.

Le plus chouette dans cette randonnées, comme bien souvent, c'est l'arrivée ! Une plage PARADISIAQUE avec des statues, peut être les plus belles de l'île, bien conservées (ou peut être simplement bien restaurées ...?).

Un petit tour dans l'eau, étonnement pas très chaude et une petite sieste d'une heure sur le sable, et hop, le tour est joué pour finir la journée en beauté !

Quatrième jour, nous louons une petite voiture et nous partons tôt le matin pour voir le levé du soleil, célèbre sur l'île. Et bien, je comprends pourquoi, c'est sûrement le plus beau levé de soleil vu, jusqu'à présent, dans ma vie ! Je vous laisse en juger par vous même avec ces quelques photos que j'ai dû sélectionner sur la centaine prise !

Une petite vidéo réalisée par Steven Spielbierg, pour vous, juste pour vous.

Deuxième stop de la journée, la fabrique de statue dans la montagne. Les statues sont restées dans la position laissée par les sculpteurs lorsqu'ils ont été envahis par l'ennemi. Le plus fou dans tout ça, c'est d'imaginer le nombre de kilomètres parcourus (sans camions hein) par les Rapa Nui pour emmener les statues de basalte à tous les endroits de l'île. Ce sont des grands malades ! Sincèrement ! Cet endroit est l'un de mes préférés de l'île, c'est impressionnant et nous comptons les statuts par dizaines et dizaines, il y en a un peu plus d'une centaine je crois. Certaines sont IMMENSES et n'ont pas pu être transportées à temps... Dommage.

Par la suite, nous partons voir différents coins indiqués sur la carte où nous pouvons apercevoir des statues et quelques dessins sur des pierres. Déception, toutes les statuts sont au sol, non restaurées. Bref, des gros cailloux entourées de beaux paysages. Ils sont quand même un peu chiants les envahisseurs et les pilleurs, aucun respect pour l'art et pour les touristes ! Journée terminée, je retrouve des amis rencontrés sur l'île pour aller nager un peu, en pleine ville, dans un endroit où, apparemment, les tortues sont présentes chaque journées ! Oui oui oui, elles sont bien là et bien plus grosses que je ne l'imaginais ! Merveilleux... C'est la première fois que je vois une tortue dans l'eau (enfin, presque, il y en avait une chez la famille Pernette au Creusot quand j'étais gamin, mais c'est pas le même genre de tortues !). J'y reste des heures, émerveillé par cet animal qui nage, sans peur, à côté de moi.

La dernière journée complète sera libre. Journée marché, carte postal, burger guacamole, baignade et j'en passe. Le soir, nous irons voir un spectacle de danse locale. Avec Ben , nous finirons sur scène avec les danseuses de nos rêves qui tomberont sûrement amoureuses de nous et de notre façon de danser !

Pour notre dernière matinée sur l'île, Ben et Lily iront se faire faire un tatouage (moi non, j'ai déjà les poils, ça suffira comme ça). Pour ma part, j'irais toucher de près le bonheur en mangeant un dernier Burger Guacamole de 50 centimètres, c'est ce qu'on appelle le paradis.

L'heure du décollage approche, et qui voit-on à l'aéroport ??? Grand-père et grand-mère ! Oui, vous l'avez compris, Gégé et Lolo qui, eux, arrivent sur l'île ! On se croisent deux minutes le temps d'un gros câlins, et puis c'est partit, malheureusement, pour le décollage direction Santiago!

Pour toute personne ayant un doute un jour, n'hésitez pas, allez-y, cette île est plus que belle, séduisante, mystérieuse, paradisiaque avec une température parfaite en journée ! Bref, un petit coup de cœur et donc, aucun regret d'avoir payer si cher pour les billets d'avions !

On se retrouve dans un prochain article à Santiago, et surtout, à Valparaiso, la ville des artistes... La ville des couleurs, de la peinture de rue, et des tags n'ayant rien à voir avec ceux tout pourris du métro parisien... !




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