Le Pantanal, 40 millions de Caimans
- Flo
- 24 févr. 2016
- 5 min de lecture

Départ de Rio en avion avec Ben et Lily pour Campo Grande avec un stop rapide à Sao Paulo où nous retrouvons deux amis à Ben nommés Adel et Virginie, qui feront le Pantanal avec nous, et Adel, lui, nous suivra jusqu'au Chili.

Nous prenons un transfert puis un grand pick-up direction le Pantanal à 5 heures d'ici. Le Pantanal est une région boisée et très humide selon la saison. Nous sommes en plein dedans. Vous voyez la taille de la France ? Le Pantanal, c'est un tiers celle ci. Une faune et une flore incroyable. C'est une nature très peu touchée par l'homme. C'est ce qui fait son charme.






Réveil très tôt le lendemain matin, vers 6 heures ; c'est le prix à payer pour pouvoir plus facilement apercevoir les animaux. De toute façon, il n'y à rien à faire le soir alors on est frais le matin. L'anti-moustique est de sortie car, région des eaux, signifie aussi, région des ****** de moustiques de ***** ! En pleine période de zyka, c'est un parfait moment pour montrer qu'Indiana Jones est un petit joueur et qu'il ne ferait pas le poids face à nous. Bref, ce matin, ce sont chaussures d'eau, short de bain et nous suivons le guide. On part dans les bois et on comprend très vite les raisons pour lesquelles on nous demande de porter des habits d'eau. Tout est inondé jusqu'au nombril ; et ça, la moitié de l'année. Nous ne savons pas où nous posons nos pieds, mais bon, le guide est chaud, il ne transpire pas, il n'a pas peur, alors on suit.


Nous croisons notre premier caïman très bien camouflé dans l'eau avec seulement ses deux petits yeux qui ressortent. Un caiman, c'est, en gros, un crocodile. Du coup, je suis tout de suite moins confiant de m'imaginer marcher dans la maison des caïmans. Le guide nous explique qu'ils n'attaquent pas l'homme, à moins que nous attaquions leurs petits. Autant vous dire que l'envie de prendre un bébé caïman dans les bras passe vite ! Lorsque nous croisons un petit et mignon caïman, celui-ci reste toujours immobile. Tentez de faire un 1, 2, 3 soleil avec, c'est perdu d'avance. Il ne voit que latéralement. Si on s'approche un peu trop près, par le côté, il nous repère et court ultra vite à l'eau.






Au Pantanal, il y a aussi d'autres animaux qu'on connaît bien et ceux dont on ignore l'existence. Ci-dessous, les photos de ceux-ci que nous avons prises. Il en manque car bien évidemment, nous n'avons pas pu tous les voir. Je noterai leur noms comme le guide me les a donnés.
1. Capivara ( très discret en forêt mais très présent sur le bord des chemins)

2. Tocano ( probablement mon préféré ! La nature est incroyablement bien faite ! )



3. Tuiuiu ( l'emblème du Pantanal. Très grand avec un cou dodu )




4. Arara azul ( vous l'aurez compris, ce sont les perroquets ! Très très très beaux, uniquement des bleus et quelques rouges que je n'ai pas vu ! )




5. Buyiu ( ce sont des singes. Ils restent toujours très haut dans les arbres donc il est difficile de les apercevoir sans le zoom de l'appareil photo ou les jumelles)

6. Cardinal ( tout petit et tout mignon avec une tête façon "coups de soleil" ; surement trop de temps passé sur un transat' à faire bronzette ou à se prélasser dans les eaux non-profondes des flaques d'eau comme vous pouvez le voir ! )

7. Bentovi ( tout petit aussi avec une très belle couleur jaune)

8. Coati ( les seuls qui n'ont pas peurs de nous, ils se raprochent, nous observent, ce sont des "morfals", ils attendent un peu de nourriture, en tout cas, c'est plutôt mignon ! )



9. Martin pescador ( je vous laisse deviner le nom en français ... !)

10. Emeu ( première réaction, crier " Pu*** une Autruche les gars comme en Australie" !!! )


11. Bull ( ce sont des vaches comme les nôtres mais avec une grosse bosse derrière le cou et une maigreur qui fait un peu de peine ...)


Nous avons aussi pu voir des sangliers, biches, cerfs, tapir, pakeris, des chevaux, des grosses fourmis rouges, des iguanes et de nombreux oiseaux dont j'ignore le nom ( et des ******* de moustiques de *****).




Retour au "gîte" pour une bonne douche et un bon repas. Nous partons ensuite pour une balade à cheval dans les eaux avec un nouveau guide nommé anaconda ! Dans le gros pick-up, sur la route aller, je monte sur le toit du véhicule avec une voyageuse nommée Yuval (Yuyu), une israélienne venue avec son amie Maya. Je sympathise rapidement, le feeling passe à merveille. Nous ferons le cheval avec elles.


Chacun donne un petit nom à son cheval car leurs cavaliers sont incapables de nous les donner. Le mien sera Stefano, celui d'Adel sera Raymond. Ben, quand à lui, aura un cheval qu'on aurait pu appeler Tortuga pour sa lenteur incroyable dans les eaux (peut être à cause du poids de Ben, qui sait ?) . Il a passé le trajet à voir nos fesses 50 mètres devant lui.







Après cette après-midi cheval, nous partons en groupe de 9 faire un tour en pick-up. Nous ne voyons pas grand chose à part un beau coucher du soleil (et des ****** de moustiques de ******).


Soirée ensemble à refaire le monde avec les deux israélienne et hop. Au lit avant minuit. Nous prenons contact pour tenter de se retrouver en Bolivie.

Réveil 5h30 pour une sortie à la journée.... mais... pas de voiture. Levés pour rien, nous ne partirons qu'à 11h, direction la rivière de Rio Paraguay pour un tour en bâteau avec une baignade dans les eaux pleines de piranhas pour ensuite pêcher ceux-ci. Les piranhas ne croquent pas les hommes, c'est un mythe. Il faudrait tout de même essayer avec un pied qui saigne...


Pour la pêche, nous ne mettons pas des asticots mais des bouts de viande rouge au bout de la canne! Les piranhas sont ultra malins. Incroyable, ils dégomment sans cesse nos bouts de viande sans toucher à l'hameçon... On réussit tout de même à en prendre au moins un chacun, à part Ben et Lil, rien n'y fait !



Le soir même, nos piranhas sont dans nos plats. Je n'ose pas goûter car l'odeur est forte et puis, on voit la tête... petite fleur comme je suis, j'ai toujours eu du mal à manger un aliment si je vois la tête de celui ci...

Départ le lendemain pour Bonito à 5 heures d'ici pour se reposer un peu. C'est en quelque sorte une escale avant les chutes d'eau d'Iguazu.
Petite ville sympa avec pas mal d'excursions à faire mais les prix sont bien trop élevés pour nous... c'est une station balnéaire. Nous décidons donc d'aller passer la journée dans une piscine naturelle transparente avec de nombreux poissons. Nous louons des vélos, c'est à 7 km. Au final, cette après-midi sera sportive pour moi... vélo, nage, beach volley avec des ados brésiliens (qui se baladent) , foot avec les amis contre d'autres brésiliens (belle victoire 3 à 1, même si j'aurais préféré 3 à 0), on les chambre, je me nomme Zidane, c'est sympa! Petit moment guitare/chants avec un papa brésilien qui chante à merveille, et puis, retour en vélo. Mon corps est cassé, mais ça fait un bien fou.






Prochain épisode, les chutes d'Iguazu, peut être les plus belles au monde, avec 15 petites heures de bus!
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